Paris 2024 : la cybermenace plane sur les Jeux
Décryptage A quatre mois des JO, les pirates informatiques répètent leur partition, tandis que les autorités redoutent la faillite d’Atos, chargé de la cybersécurité de l’événement.
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Et si ? Et si, vendredi 26 juillet, en pleine cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques (JO) de Paris, le site officiel et la billetterie tombaient en rade et la retransmission se retrouvait brouillée ? C’est l’un des scénarios noirs qu’anticipent les experts en sécurité informatique mobilisés pour l’événement. Pas une simple parano : c’est exactement ce qu’il s’est produit lors des Jeux d’hiver de 2018 en Corée du Sud. Des spectateurs ont été empêchés d’accès faute de pouvoir imprimer leurs billets, les réseaux wi-fi sont devenus inaccessibles et des écrans diffusant l’événement se sont éteints. On n’a jamais su qui était derrière cette cyberattaque – des indices désigneraient les Nord-Coréens, d’autres, les Russes –, mais la déconvenue donne encore des cauchemars au Comité olympique.
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La cybermenace est donc prise très au sérieux. D’autant plus qu’à l’approche des Jeux de Paris, des pirates ont entamé leur répétition générale. Depuis début mars, « plusieurs services de l’Etat font l’objet d’attaques informatiques […] d’une intensité inédite », ont indiqué les services du Premier ministre. Concrètement, les sites officiels de Matignon, des ministères de l’Economie et de la Culture, de la direction de l’Aviation civile, du Cons…
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